jeudi 31 mars 2005

Alsace toujours...

Voici comme promis, la suite de mes photos du musée alsacien, du moins celles qui concernent le domaine de la cuisine.
Aujourd'hui, une sélection de moules à gâteaux...
(vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus)

... en cuivre :




incontournable dans une maison alsacienne : le moule à kougelhopf


... en terre cuite :




coquillages et crustacés...


moule à haemele


... en bois, pour confectionner de petits biscuits :



... des emporte-pièces :



Et voilà, la visite du musée Alsacien est terminée. J'espère que ça vous a plu.

mercredi 30 mars 2005

De retour d'Alsace

Pour Pâques, nous sommes partis 5 jours en Alsace.
Je vous en aurais bien touché un mot jeudi dernier avant mon départ, mais ça aurait mis la puce à l'oreille à un de mes lecteurs occasionnels pour qui s'organisait une fête d'anniversaire surprise à Strasbourg.
La fête s'est bien passée, et le week-end aussi. Maintenant, je peux vous en parler.
Au programme : lapins et oeufs de Pâques, agneaux (viande et biscuit), visite de la cathédrale de Strasbourg, promenades dans la ville et ses superbes parcs... On a joué aux vrais touristes, et nous n’étions pas les seuls : italiens, anglais, hollandais, espagnols, allemands, français… Ce serait donc vrai : Strasbourg est la capitale de l’Europe !
Parmi tout ce qu’on a visité, le musée Alsacien m’a particulièrement plu. Installé dans une belle maison à colombages, il retrace la vie alsacienne d’antan. On y découvre l’intérieur d’une maison typique, des costumes traditionnels, des outils utilisés dans différents métiers, de vieux jouets et des ustensiles de cuisine.
J’ai eu envie de vous montrer quelques unes des photos que j’ai prises dans ce beau musée, à visiter absolument si vous passez par Strasbourg.

Et maintenant, place aux images...
Aujourd’hui, le beurre et le vin. Demain, mon sujet favori : la pâtisserie !



une ancienne baratte

...
des moules à beurre

...


Tous ces motifs taillés dans le bois, rien que pour décorer des mottes de beurre... Et dire qu'aujourd'hui, notre beurre a le plus souvent la forme d'une petite brique (un parallélépipède rectangle pour les scientifiques !)


un vieux pressoir à vin




de beaux tonneaux, vraisemblablement vides, mais tant pis !


« Das Wasser gibt dem Ochsen Kraft, den Menschen edler Rebensaft »
Ce qui signifie : l’eau donne sa force au boeuf,
tandis que l’homme puise sa force dans le jus de la treille !
Toujours une bonne excuse pour boire un coup, ces alsaciens !

vendredi 18 mars 2005

La réponse...

Tout d'abord, merci à toutes de votre participation. Je dis bien toutes, car les messieurs étaient cruellement absents au rendez-vous (hormis Francis qui connaissait déjà la réponse et qui n'avait bien entendu pas le droit de participer).
La réponse qui se rapproche le plus de la réalité est celle de Danielle.
Allez, je vous le dis : il s'agit de pistaches confites.
Je les ai achetées dans une boutique qui vend des produits importés de Grèce.
Et maintenant que vous savez ce que c'est, si avez des suggestions de recettes utilisant ces fameuses pistaches, je suis preneuse. Car comme certain(e)s autres bloggeurs(ses), il m'arrive d'acheter des produits sans avoir la moindre idée de ce que je vais en faire.
Requia devrait normalement se sentir visée ici ! Elle a dernièrement sollicité ses lecteurs pour avoir des idées de recettes avec du melon confit. (J’aurais bien participé, mais je n’aime pas le melon.)
Voilà, c’était tout pour aujourd’hui. Maintenant, à vous de jouer !
Merci d'avance pour vos bonnes idées.

jeudi 17 mars 2005

Devinette

Aujourd'hui, je vous propose une petite devinette.
Vous voyez la photo ci-dessous.
A votre avis, qu'est-ce que c'est ?
Un indice : ça se mange !
Un deuxième indice à l'attention des daltoniens : c'est vert !



l'aliment mystère...

mardi 15 mars 2005

Trödel Café

Il y a environ un an, en venant rendre visite à Francis à Cologne, j’avais découpé une série d’articles dans le journal distribué à bord du Thalys. Ces quelques feuilles arrachées me servaient de marque-page dans mon guide du routard. Je n’y prêtais plus vraiment attention, tellement j’avais l’habitude de les voir là. Et puis un jour, j’ai eu la curiosité de les relire et je me suis souvenue pourquoi je les avais découpées...
Un des articles parlait du Trödel Café à Cologne, sorte de café et magasin d’antiquités à la fois, concept importé de Grande-Bretagne.
Nous sommes allés y faire un tour ce week-end.



photo découpée dans le magazine du Thalys (n° de mars - avril 2004)

En allemand, Trödel signifie bric-à-brac et Trödelmarkt, marché aux puces.
C'est pourquoi, on n’est pas surpris par le cadre lorsqu’on entre dans ce petit café colonais. Des napperons en guise de sets de table, des tables basses, des fauteuils moelleux, des chaises bancales, ici un chandelier, là un vieux moulin à café… Aux murs, des tableaux, des parchemins, des broderies ou petits ouvrages de point-de-croix encadrés, une vieille trompette…
Au plafond, des lustres pas tous de très bon goût, mais l’ensemble a un charme fou.
Tout respire l’ancien dans ce café aux airs de brocante. Si la chaise ou le fauteuil sur lequel vous êtes installé vous plaît, peut-être repartirez-vous avec…

Situé à deux pas des rues piétonnes où règne une frénésie acheteuse, ce café est l’endroit idéal pour faire une pause au calme et se ressourcer en sirotant un bon thé.
La carte propose des petits déjeuners (de 4,90 à 11,90 euros), des salades et encas salés, un large choix de pâtisseries maison (env. 2,50 euros pour une part de Streusel à la cerise, d’Apfelstrudel, de Sachertorte, de tarte aux pommes et aux noix, ou de gâteau au fromage…), mais aussi quelques boissons fraîches (jus de fruits, vins, whiskeys) et chaudes. Ici, on sert le thé dans de vieilles tasses de porcelaine, avec un petit verre de liqueur d’œuf.

Mise à part l’odeur de fumée de cigarette qui m’a un peu gênée, j’ai trouvé l’endroit très agréable et je le place en tête de liste des endroits à fréquenter à Cologne.
Si vous passez par ici, faites-moi signe et je vous y accompagnerai avec plaisir.

Trödel Café
An St. Agatha 29
50 667 Cologne
Allemagne
(fermé le dimanche)

jeudi 10 mars 2005

Accord parfait

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui je vais vous parler de vin. Etonnant, diront ceux qui me connaissent et se souviennent de la tête que je fais à chaque fois que je trempe mes lèvres dans un verre d'alcool... :-(
C’est vrai que je suis bien ignorante dans ce domaine. Je dois avouer que je n’apprécie ni le vin, qui pourtant tient une place importante dans notre patrimoine gastronomique, ni la bière, ni tout autre liquide qui contient le moindre pourcentage d’alcool (cidre y compris, c’est dire…).

Mais voilà, après la première édition de Blog appétit, Patrick s'est attaché à trouver un vin qui s'accorderait avec chacun des plats proposés par les bloggueurs. Ça a dû être un sacré boulot, vu le nombre de participants.

Ainsi, pour accompagner mes petits ramequins feuilletés aux Saint-Jacques, Patrick nous conseille un Bourgogne blanc "Kimméridgien" 2003 de Jean-Marc Brocard.
Fabriqué - il doit bien y avoir un terme plus approprié ??? aidez-moi, j’ai dit que je n’y connaissais rien ! - à partir d’un cépage unique, le Chardonnay, ce vin vient de la région de Chablis et présente une robe jaune pâle teinté de vert.



L'étiquette du cru de 2001, tirée du site http://www.roucet.com


Pour en savoir plus sur ce vin, je vous invite à visiter ce site.
J'ai toujours plaisir à lire ou entendre parler des connaisseurs en œnologie. C'est toujours très imagé, de sorte que même sans goûter, on peut se faire une petite idée et je trouve les descriptions de la robe et du goût toujours très poétiques.

Le vin qui nous intéresse aujourd’hui vient bien de la région de Chablis. Cependant, il porte l’appellation de Bourgogne… on s’y perd un peu quand on n’y connaît rien. Il me reste encore pas mal de choses à éclaircir…
Pour situez la région et découvrir d'autres vins, vous pouvez consulter le petit guide Loisel des vins.

Parlons maintenant de géologie. Dans ce domaine, je me sens déjà plus à l’aise, quoi que !
Le nom de Kimméridgien vient du terrain sur lequel est cultivé le cépage. En effet, ce terme désigne un étage géologique du Jurassique composé de calcaire marneux contenant une très grande quantité de fossiles marins datant de l’ère secondaire, période à laquelle la région de Chablis était recouverte par la mer. A la fin de la période Jurassique, la mer ayant disparu, la région a subi une période glaciaire qui a creusé des vallées dans les couches sédimentaires, formant le relief chablisien actuel. Cet étage géologique porte le nom de " kimméridgien " par référence à la baie de Kimméridge dans le sud de l'Angleterre, dont le sous-sol présente les mêmes caractéristiques.
Selon les spécialistes, c'est à ce sol très particulier que les vins de cette région doivent leur caractère minéral.

Si vous voulez en savoir plus sur la région vinicole de Chablis, allez faire un tour sur le site de l’Office de Tourisme de Chablis. Ça vous donnera peut-être aussi des idées pour vos prochaines vacances.
Pour terminer, je tiens à remercier Patrick pour sa suggestion qui m'a incitée à progresser dans un domaine qui m’était totalement étranger.

mardi 8 mars 2005

Blog Appétit : première édition

Aujourd’hui, c’est la première édition de Blog appétit. Et pour cette première, le poireau et les coquilles Saint-Jacques sont à l’honneur. On va enfin découvrir les recettes que tous les bloggeurs gourmands ont concoctées. Si vous souhaitez avoir une vue d’ensemble, toutes les recettes seront centralisées sur Blog appétit.
Et comme je me suis aussi inscrite pour participer à l’aventure, je suis allée acheter de quoi mitonner un petit quelque chose avec ces 2 ingrédients qui vont si bien ensemble. Sauf que « coquilles Saint-Jacques » en allemand, je ne savais pas le dire et ce n’était pas dans le dictionnaire… Heureusement que je savais à quoi ça ressemblait.
Finalement, il s’avère qu’elles portent ici le nom de Jakobsmuschel : Jakob, pour Jacques et Muschel pour coquillage. Pas si compliqué. (vous verrez, à force, vous allez apprendre l’allemand sans vous en rendre compte, juste en lisant mon blog !)

Voici ma recette du jour. C’est une entrée que j’ai déjà préparée auparavant, sans suivre vraiment de recette et j’ai totalement oublié comment m’est venue l’idée…

Ramequins feuilletés aux Saint-Jacques

Pour 2 personnes :
2 ramequins allant au four
2 ronds de pâte feuilletée (de diamètre un peu supérieur à celui des ramequins)
1 blanc de poireau
la chair de 4 grosses coquilles Saint-Jacques
3 grosses c. à soupe de crème fraîche épaisse
1 pincée de sel
1,5 c. à café de curry

Emincez le blanc de poireau. Faites-le fondre dans une poêle avec la crème, le sel et le curry. Laissez sur feu moyen environ 6 minutes en remuant. Enlevez les poireaux de la poêle et réservez.
Sur la poêle encore bien chaude, faites revenir les Saint-Jacques quelques secondes de chaque côté.
Disposez au fond de chaque ramequin une couche de poireaux, puis 2 Saint-Jacques et terminez par une couche de poireaux.
Fermez hermétiquement les ramequins avec les ronds de pâte.
Placez les ramequins dans un plat allant au four pour éviter de salir votre four si le jus déborde pendant la cuisson.
Mettez au four préchauffé à 200°C pendant environ 12 - 15 minutes, le temps que la pâte lève et dore un peu.




Voilà une entrée croquante sur le dessus et fondante à l’intérieur.
Blog appétit ! et vivement la prochaine édition !

vendredi 4 mars 2005

Chez Meert

Lors de notre dernier passage à Lille, nous avons fait un saut chez Meert, qui est certainement la pâtisserie la plus connue du Nord-Pas-de-Calais.
Dans cette boutique du Vieux-Lille se sont succédés de nombreux pâtissiers chocolatiers depuis 1761, dont un dénommé Meert.
Du fait de sa célébrité internationale, la vitrine est toujours assaillie par un attroupement de touristes qui font du lèche-vitrine (presque au sens propre du terme) et je n'ai pas réussi à prendre une photo de la superbe devanture. Mais j'ai eu l'autorisation de la vendeuse pour faire des photos à l'intérieur.


(c'est mieux en vrai, les photos ne sont pas terribles, mais ça donne une idée)


Je trouve le cadre plutôt sympathique, très chic. Il est décrit comme étant de " style flamboyant dans un décor orientaliste " dans le petit historique de la boutique qu'on vous remet avec chaque achat. Il fait un peu sombre quand on entre, mais dès que les yeux sont habitués à cette faible luminosité, le spectacle est très agréable. Festival de chocolats en tout genre, pyramides de guimauves, farandoles de caramels, corbeilles de fruits confits et en ce moment, à l'approche de Pâques, une batterie de poules et de lapins en chocolat... Pas un gourmand ne sortira d'ici sans s'être offert un petit quelque chose.

Je tenais à passer chez Meert pour acheter des gaufres fourrées à la vanille, leur spécialité.
Les gaufres fourrées sont typiques dans le Nord de la France, mais celles de Meert sont particulièrement exquises.
J'en ai acheté une petite boîte, toute petite, car elles sont relativement chères.



Le secret de fabrication de ces gaufres est bien gardé depuis 1849. Tout ce qu'on apprend sur la boîte, c'est qu'elles contiennent du sucre, du beurre, de la farine, des oeufs, du sel et de la vanille de Madagascar. Dans un reportage sur Lille (c'était Des racines et des ailes, il me semble), la célèbre pâtisserie ouvrait la porte de son atelier et expliquait succinctement la fabrication de la spécialité maison. Le plus délicat semble de les couper en deux afin de les fourrer.

Si vous passez dans le Nord un jour, ne manquez pas une petite visite à cette adresse :

Pâtisserie - Salon de thé Meert
27, rue Esquermoise
59000 Lille

Vous pouvez aussi retrouver Meert à Roubaix :
La Piscine
23, rue de l'Espérance
59100 Roubaix