dimanche 25 décembre 2005

Joyeux Noël

A tous ceux qui passeront par-là, je souhaite un très joyeux Noël. Et pour l'occasion, j'ai une recette très appropriée à vous offrir. Voilà un an que je l'ai découpée dans le petit magazine de la ville et il était grand temps de l'essayer.

Le Christstollen est un gâteau allemand de la période de l'Avent. Si au 14ème siècle, il n'était constitué que de farine, de levure, d'eau et d'huile, sa composition a bien changé au fil des années. Tout d'abord, la levée de l'interdiction par l'Eglise de consommer du beurre le soir de l'Avent a permis de supprimer l'huile et de la remplacer par... du beurre. Ensuite, se sont ajoutés les amandes, les raisins, les épices... En fait, plus on était riche, plus la composition du Stollen devenait élaborée et raffinée.
La tradition voudrait qu'on prépare le Stollen 3 semaines avant Noël, qu'on l'emballe bien et qu'on le conserve dans un endroit frais avant de le manger le 24 décembre. Mon emploi du temps a voulu que je le prépare le 22 décembre et qu'on le goûte le soir même... Ah, ces jeunes, ils ne respectent rien !



Plusieurs villes revendiquent l'invention du Stollen. Il semblerait tout de même que ce soit Dresde qui mérite le titre pour différentes raisons. Tout d'abord parce que ce gâteau de l'Avent y est vendu depuis le 15ème siècle sur le marché de la pâte levée oblongue (traduction littérale de Striezelmarkt, le plus vieux marché de Noël allemand). Ensuite parce qu'au 17ème siècle, on sait que le Stollen de Dresde avait le monopole et que ses fabricants avaient obtenu que seul ce véritable Stollen ne soit vendu sur le marché de Noël annuel.

J'ai trouvé plusieurs hypothèses sur l'origine du nom de ce gâteau.
Si on parle de Dresdner Stollen (Stollen de Dresde), le mot Stollen fait référence aux poteaux de bois utilisés dans les mines de Saxe (Stollenbau) pour renforcer les galeries.
Si on parle de Christstollen, on choisit l'explication religieuse selon laquelle Stola, l'étole, (Stollen au pluriel) désigne les langes du petit Jésus. Cette appellation vient certainement du fait qu'on enveloppe une partie de la pâte dans une autre partie qu'on a préalablement étalée.
C'est pareil que quand on met une couche à un bébé, enfin sans les scratchs ou rubans adhésifs. Tiens, justement, ça m'aurait bien arrangée qu'il y ait des scratchs car si mon premier essai s'est révélé délicieux, il n'était pas présentable du tout. Comment vous dire... Pour rester dans la même métaphore, on aurait dit que mon petit Jésus s'était oublié en dehors de ses langes... ça avait débordé dans tous les sens.

Ma recette de base disait : "La farce au massepain est optionnelle". Comment ça optionnelle ?! c'est justement pour le massepain que j'aime tant le Stollen... A chaque fois que j'ai acheté un Stollen sans massepain par erreur, ce n'était pas le même plaisir, il manquait le p'tit truc en plus.
Si vous voulez une recette sans massepain, vous pouvez le supprimer de la recette suivante ou aller voir la recette d'Arts culinaires qui n'a pas l'air mal mais que je n'ai pas encore eu le temps de tester.

Dresdner Stollen
Pour un Stollen d'environ 1 kg
120 ml de lait
40 g de levure du boulanger
305 g de farine (60 + 220 + 25)
40 g de sucre en poudre
125 g de beurre
2 pincées de sel
1 jaune d'oeuf
200 g de raisins secs
25 g d'écorces de citron confites
25 g d'écorces d'oranges confites
5 cl de rhum
75 g d'amandes mondées
160 g de massepain
sucre glace pour décorer
Epices :
1/2 c. à c. de graines de cardamome réduites en poudre
1/2 c. à c. de vanille en poudre ou bien 1/2 fève de tonka râpée
1 c. à c. de cannelle en poudre
1/2 c. à c. de noix de muscade râpée

La veille, faites tremper les raisins et les écorces confites dans le rhum additionné d'un peu d'eau.
Sortez tous les ingrédients à l'avance pour qu'ils soient à température ambiante au moment où vous vous lancerez. Coupez le beurre en petits morceaux.
Hachez grossièrement les amandes et faites-les dorer à sec dans une poêle.

Préparez la pâte levée :
Faites tiédir 120 ml de lait dans lequel vous dissoudrez la levure.
Dans une terrine, versez 60 g de farine, formez un puits et versez-y le lait et la levure. Mélangez bien et laissez reposer 20-25 minutes dans un endroit tiède.

Dans une seconde terrine ou dans le bol de votre mixeur si vous en avez un, mélangez 220 g de farine, le sucre, le beurre, le sel, les épices et le jaune d'oeuf.

Incorporez la pâte levée à l'autre pâte et pétrissez l'ensemble.
Prélevez environ un tiers de la pâte, ajoutez-y 25 g de farine, pétrissez, formez une boule. Etalez cette pâte finement (2-3 mm) en ovale, sur votre plan de travail fariné.

Prélevez 3-4 c. à s. du mélange eau-rhum dans lequel ont trempé les raisins et incorporez-les au massepain. Formez un boudin.
Dans les 2/3 de pâte restante, incorporez les raisins, les amandes et les écorces confites. Répartissez cette pâte au centre de la pâte étalée. Enfoncez le centre de la pâte aux raisins pour former un creux dans lequel vous logerez le boudin de massepain.


ça, ce sont les mini-Stollen pour les voisins,
mais la technique est la même

Enveloppez la pâte au raisin en veillant à ce que ce soit bien étanche.


Le pliage


Retournez le Stollen et donnez lui sa forme bien particulière en enfonçant légèrement la pâte sur un côté, sur toute la longueur.



Déposez le Stollen sur la plaque du four garnie de papier sulfurisé. Laissez reposer une heure.
Préchauffez le four à 200°C et enfournez pour 30 à 35 minutes jusqu'à ce que le Stollen soit doré.
A la sortie du four, laissez refroidir avant de saupoudrer de sucre glace.

vendredi 23 décembre 2005

Truffes au curry

Un Noël sans truffes en chocolat n'est pas digne de ce nom... du moins, chez nous !
Mes truffes de cette année sont arrivées là un peu par hasard.



J'avais envie de participer au concours sur le thème du chocolat organisé par Laurent d'Epicurien.be , mais le temps m'a manqué. J'ai juste eu le temps de commencer mon idée et pas eu le temps de terminer.
Arrêtée en cours de route, ma recette n'avait plus de sens. J'ai donc gardé ma ganache pour faire autre chose : des tartelettes puis des truffes. Tant pis pour le concours, l'essentiel est qu'on se soit régalés !




Ganache au curry transposable en truffes au curry
Pour un grand bol de ganache
200 g de chocolat à couverture à 60 % de cacao
15 cl de crème liquide
50 g de beurre pommade
1 c. à s. de zestes d'orange confits
2 c. à c. de curry en poudre


Hachez le chocolat finement. Mettez les copeaux dans un saladier au-dessus d'un bain-marie. Faites fondre doucement sans remuer le chocolat. Quand le chocolat est fondu, ajoutez-y le curry et les zestes d'orange coupés en petits morceaux.
Portez la crème à ébullition. Dès les premiers bouillons, versez-la en plusieurs fois sur le chocolat en fouettant.
Ajoutez le beurre pommade. Fouettez à nouveau.
Laissez prendre la ganache une nuit au frais.

Le lendemain, si vous souhaitez transformer cette ganache en truffes, rien de plus simple : formez des petites truffes au creux des paumes de mains et faites-les rouler dans du cacao non sucré. Remettez-les au frais jusqu'au moment de servir.

mercredi 21 décembre 2005

Une caisse d'inspiration !

Quand mon voisin ne voit pas de nouvelles recettes sur ce blog pendant plus de 4 ou 5 jours d’affilée, il s’inquiète. Il se dit que j’ai perdu mon inspiration. Alors qu’est-ce qu’il fait ? il m’en apporte une caisse !
Voilà comment - alors que je suis en pleine période de tri pour désespérément faire de la place dans l’appart - je suis devenue l’heureuse acquéreuse de 10 ans du magazine allemand Essen und Trinken (« Boire et manger ») et de quelques numéros du magazine Der Feinschmeker (« Le gourmet ») !




Bon, avec ça, je vais pouvoir me faire une idée assez précise de Essen und Trinken que je n’ai encore jamais acheté, mais faut pas le dire à mon voisin ! (oups, trop tard !). En parcourant vite fait les quelques douzaines de numéros, j’ai déjà repéré quelques thèmes récurrents au fil des années : les Weihnachtsplätzchen évidemment, les repas de réveillon, les légumes, la pomme de terre, la Toscane, et j’ai trouvé un numéro de 1993 donnant tous les bons-plans resto pour Cologne ! ça au moins, ça va m’être utile !

Pour ceux qui, comme mon voisin, s’inquiètent de ne pas lire plus souvent de nouveautés sur Epices et compagnie, je les rassure tout de suite. Mes absences répétées, c’est la faute du père Noël ! Parce que le père Noël achète du fromage, du vin et d’autres délicatesses pour vous faire plaisir… Comment je le sais ? Il suffit de regarder se vider nos stocks au magasin !
D’ailleurs, si le père Noël passe par là, je voudrais juste lui demander un petit service : pourrait-il faire en sorte que samedi tous les cadeaux soient dans sa hotte pour 13 h. Ce serait sympa, j’aimerais avoir un peu de temps pour préparer un petit réveillon ! Merci d’avance papa Noël ! Déjà qu’à cause de lui, je n’ai pas eu le temps de participer au concours Epicurien ni à la dernière édition de Blog Appétit (pourtant, j’avais une petite histoire sympa à raconter sur les coprins chevelus et des petites truffes au curry délicieuses… tant pis !). Si je n’avais pas le temps de préparer Noël à cause du grand barbu en rouge et de son troupeau de rennes, ce serait un comble !

En attendant, pour vous donner un avant-goût de ce que vous aurez peut-être sous votre sapin ou dans vos petits souliers le 24 décembre au soir (à condition que votre père Noël s’approvisionne chez nous, ce dont je doute pour la plupart d’entre vous, mais on ne sait jamais…), voici quelques photos de ce que je range, dérange, re-range, conseille (sauf le vin !), vends, emballe et goûte en ce moment.
Bonne dégustation !






Quelques fromages, charcuteries, confitures, vins, liqueurs, miels, terrines, huiles parfumées, moutardes, chocolats (oui Mercotte, tu vois bien, même si mes photos sont un peu floues...
on vend du Valrhona !)


Si vous passez par Cologne et que vous avez une envie subite de fromages ou d'autres bonnes choses, passez donc à cette adresse :

ARICON Natur Feinkost
Severinstrasse 25
50 678 KÖLN

lundi 12 décembre 2005

Une poignée de champignons

Non, ceci n'est pas ma participation en avant-première à la prochaine édition de Blog Appétit. De toute façon, avec ces champignons-ci, j'aurais été recalée !
Il s'agit juste de petits sablés de Noël comme on en voit partout en Allemagne en ce moment, dans des formes et des parfums divers et variés. Ici, les biscuits qu'on prépare pendant la période de l'Avent s'appellent Weihnachtsplätzchen. On s'en offre et on en reçoit (enfin, quand on côtoie des gens bien élevés ! tiens, j'y pense, j'ai complètement oublié d'en offrir aux voisins...) .



Bon, à l'heure qu'il est Iris doit être dans le train et ne risque pas de lire ce billet. Je peux donc vous dire que ces petits sablés l'attendront avec moi au saut du train ! Ma première rencontre de bloggueuses à Cologne ! ça s'arrose ! peut-être de vin chaud, quoi que, ce soir, j'aurai à faire à une spécialiste...

Weihnachtsplätzchen ou sablés de Noël improvisés

(la recette de base est une des premières recettes publiées sur ce blog)
Pour env. 40 sablés
250 g de farine
125 de sucre
125 de beurre
3 jaunes d'oeufs
1 oeuf entier
2 c. à s. de schnapps
2 c. à c. de grains d'anis verte
1 pointe de couteau de vanille
3 c. à c. de cacao non sucré
1 c. à s. de zestes d'orange confits
2 c. à s. de noix de coco rapée
1 c. à c. de gingembre moulu

Mélangez la farine, le sucre et le beurre ramolli et coupé en petits morceaux. Ajoutez l'oeuf et les jaunes. Mélangez bien puis ajoutez le schnapps et la vanille.
Laissez reposer la pâte quelques heures au réfrigérateur. Séparez la pâte en 3 morceaux.
Préchauffez le four à 180°C.
Parfumez un morceau avec le cacao et les zestes d'orange, un autre morceau avec la noix de coco et le gingembre et le dernier morceau avec les grains d'anis.
Etalez chaque morceau de pâte sur env. 8-10 mm d'épaisseur pour y découper des sablés à l'emporte-pièce ou au couteau. Déposez les sablés sur la plaque du four garnie de papier sulfurisé.
Enfournez 12 à 15 minutes selon l'épaisseur de vos sablés.

Vous pouvez choisir de parfumer l'ensemble de la pâte avec un seul parfum en triplant les doses, ou encore de tripler la quantité de pâte pour faire 3 fois plus de biscuits de chaque parfum... aujourd'hui, c'est une recette à choix multiples !

mardi 6 décembre 2005

Persimon et kaki

D'après mon petit Larousse, un kaki et une plaquemine, c'est pareil. C'est le fruit du plaqueminier. Originaire du Japon, les kakis ont une chair jaune orangé. Quand ils mûrissent, leur chair devient assez molle pour qu'on les mange à la petite cuillère et leur peau fonce pour tendre vers le marron orangé. Les persimons ne figurent pas encore dans mon dictionnaire. Il faut dire qu'ils sont arrivés il y a peu sur les étalages de fruits et légumes (ceux que j'ai croisés arrivaient tout droit d'Espagne). D'après mes observations appliquées de ces drôles d'individus, les persimons semblent être plus grands que leurs petits cousins japonais avec une couleur plus éclatante et plus claire. En mûrissant, ils ne font pas mine de ramollir. On peut croquer dedans comme dans une pomme sauf qu'il faut faire attention aux pépins qui sont très rares certes, mais les pépins de pomme à côté, c'est minus.
Sinon, les kakis et les persimons sont des fruits donc contiennent des vitamines, des fibres et des minéraux, mais ça on s'en doutait.

En novembre, à Cologne, on voyait des kakis et des persimons partout (et depuis début décembre, on voit des lamas partout, mais c'est une autre histoire, B.B. serait pas contente, j'vous l'dis). On en voyait partout, je disais, alors comment ne pas en acheter ?!
J'en ai acheté. 2 fois : la première fois en me disant que j'allais bien trouver quelque chose à faire avec eux, la deuxième fois pour refaire la recette inventée la première fois et pour pouvoir faire la photo que j'avais oublié de faire la première fois !
Voilà comment en quelques jours, j'ai mangé 3 fois du gratin de persimon en dessert. Pour le second essai, j'ai profité du fait que Francis était en déplacement, non pas pour en avoir 2 fois plus mais pour l'épargner car j'ai bien vu que son enthousiasme n'était pas au mieux lors du premier essai. Tout ça pour dire que ce n'est pas aux goûts de tout le monde. Juste pour vous prévenir...




Gratin de persimon à la cannelle

Pour 2 personnes
1 persimon
1 oeuf
5 cl de crème liquide
2 c. à s. de sucre
1 c. à c. de cannelle en poudre
2 pincées de sucre roux

Préchauffez le four à 200°C.
Dans un bol, mélangez la cannelle au sucre en poudre. Ajoutez l'oeuf et fouettez le mélange. Ajoutez la crème et fouettez à nouveau.
Lavez le persimon puis coupez-le en tranches d'env. 4-5 mm d'épaisseur (inutile de l'éplucher).
Disposez les rondelles de persimon au fond de petits plats à gratin.
Versez le mélange oeuf-crème sur les rondelles et saupoudrez de sucre roux.
Enfournez pour 35 min.
Servez tiède ou frais.

vendredi 2 décembre 2005

Pour venir à bout d'un Saint Félicien

Quand on est entourée de fromages à longueur de journée, on pourrait croire que le soir on rêve de manger de tout sauf du fromage. Et bien moi non ! J'en ai encore plus envie. J'ai des recettes qui me trottent dans la tête pour manger mes collègues de travail à toutes les sauces... L'autre soir par exemple, c'est notre cher Saint Félicien qui y est passé. En tartelettes, jolie fin pour un fromage !



Tartelettes de Saint Félicien sur lit d'épinards au curry

Pour 2 tartelettes
50 g de farine
1 oeuf + 1 jaune
30 g de beurre ramolli
sel
2 c. à s. de crème liquide
1 demi Saint Félicien
env. 200 g d'épinards en branche (frais ou surgelés)
Epice :
1 c. à c. de curry en poudre


Préchauffez le four à 200°C.
Préparez la pâte : versez la farine dans un saladier, formez un puits au centre et ajoutez-y le beurre en petits morceaux, le jaune d'oeuf et une pincée de sel. Malaxez bien. Ajoutez 1 c. à s. d'eau. Malaxez à nouveau. Formez une boule, coupez-la en 2. Abaissez 2 fonds de tarte et tapissez-en le fond de 2 moules à tartelettes beurrés.
Faites précuire 5 min les fonds de tartelettes (couverts de papier cuisson et de haricots secs).
Battez l'oeuf avec la crème liquide, une pincée de sel et le curry.
Faites blanchir les épinards 1 min. à l'eau bouillante salée. Egouttez-les et pressez-les pour extraire le maximum d'eau.
Répartissez les épinards sur les fonds de tartelettes, versez l'appareil à tartelette et déposez un quart de Saint Félicien sur chaque ... tartelette !
Enfournez pour 30 minutes.

jeudi 1 décembre 2005

Petits verres à la goyave

De notre voyage au Portugal, j'ai rapporté plein de bonnes choses, dont de la pâte de goyave. Chez nous, on aime les pâtes de fruits. En moins de 2 mois, on a dévoré les tonnes de pâte de coing au romarin que j'avais faites, puis ça a été le tour de la pâte de fraise de Véronique, puis re-pâte de coing et pour finir pâte de goyave. On en a mangé comme ça, nature et puis je me suis dit qu'on pouvait peut-être l'accommoder autrement. A part la couper en morceaux ou la faire fondre, je ne savais pas trop comment la transformer. Alors j'ai décider de la couper en morceaux pour ensuite la faire fondre !
Voilà comment est né ce dessert.
Francis a trouvé ça "super bon" et moi aussi. En plus c'était le moyen d'étrenner mes nouveaux verres. Décidément, je m'équipe en ce moment...




Petits verres à la goyave
Pour 3 personnes
Préparation rapide, mais 2 h d'attente avant de plonger sa cuillère pour goûter
150 g de mascarpone
env. 120 g de pâte de goyave
200 g de cottage cheese
2 c. à s. de noix de coco râpée
Epice : 1/3 de c. à c. de vanille en poudre


Dans une casserole, faites fondre à feu très doux le mascarpone. Découpez la pâte de goyave en petits morceaux, mais gardez-en quelques uns pour la déco.
Incorporez la pâte de goyave au mascarpone. Laissez fondre en remuant et en veillant à ce que ça ne bout pas. Vous pouvez choisir de faire fondre la pâte complètement ou bien de laisser quelques morceaux pas tout à fait fondus.
A part, mélangez le cottage cheese, la vanille et une c. à s. de noix de coco râpée.
Prélevez 2/3 du cottage cheese auquel vous ajouterez 3 ou 4 c. à s. du mélange mascarpone-goyave. Vous obtenez donc un mélange blanc tacheté de vanille, un mélange rose pâle avec mascarpone et cottage cheese et un mélange rose plus soutenu sans cottage cheese.
Pour le dressage des verres, superposez différentes couches de chacun des trois mélanges dans l'ordre qu'il vous plaira.
Laissez reposer 2 heures au frais.
Au moment de servir, saupoudrez de noix de coco râpée, décorez avec les morceaux de pâte de goyave et si vous en avez avec des tranches de goyave fraîche.