mardi 30 janvier 2007

Mais qu'est-ce que je vais faire de tous ces litchis ?

C'est la question que je me suis posée quand ont débarqué chez moi (presque par surprise) plus de 2 kilos de ces petits fruits avec une coque toute rose (qui se glisse sous les ongles quand on les épluche et même que des fois, ça fait mal). Vous me direz, 2 kilos, c'est pas tant que ça pour des litchis puisqu'il faut déduire le poids de leur gros noyau. Mais quand ils sont accompagnés du même poids de mangues et du double de leur poids d'ananas et quand on n'a qu'une bouche à nourrir (en l'occurrence, la mienne !)... ça commence à faire. Heureusement, que j'ai eu des invités au bon moment (mais bien que gourmands, ils ne m'ont pas permis d'épuiser mes stocks étant donné qu'ils s'étaient rempli le bec de plein de bonnes choses au Sirha).
Heureusement que mon père est passé par-là au bon moment aussi. J'en ai profité pour dissimuler quelques individus roses au milieu d'affaires diverses qu'on a l'habitude de s'échanger mon père et moi (ici, affaires = " soupes, gratins, biscuits maison, tupperwares pleins dans un sens et vides dans l'autre". Bah quoi, il faut bien tester ses recettes sur quelqu'un d'autre que soi de temps en temps). Mais pas de bol, il s'en est rendu compte et s'est écrié : oh, mais tu m'en mets beaucoup là, gardes-en ! mais non, y en a pas beaucoup papa, tiens prends-en encore quelques uns...
Au bout de quelques jours au " régime litchi - ananas - mangue " matin, midi et soir, voyant la coupe à fruits se vider tout doucement, je me suis dit que j'allais faire quelque chose pour accélérer le mouvement et varier les plaisirs…
C'est comme ça que j’ai terminé mes litchis roses dans de petites crèmes aux fleurs d'hibiscus roses, servies dans des tasses roses et je vous les montre sur mon blog rose. Vive le rose et vive les litchis !





Crèmes d'hibiscus aux litchis
Pour 4 personnes (ou pour 1 qui en mangera 4 fois)
25 cl de crème fleurette
1 c. à s. bombée de fleurs d'hibiscus
3 jaunes d'oeufs
3 c. à s. de cassonade
200 g de litchis


Préchauffez le four à 100°C.
Epluchez les litchis, dénoyautez-les et coupez-les en petits morceaux.
Faites chauffer la crème dans une petite casserole. Aux premiers bouillons, jetez-y les fleurs d'hibiscus, coupez le feu et laissez infuser 16-17 minutes en remuant de temps en temps.
Fouettez les jaunes avec la cassonade.
Filtrez la crème en pressant bien les fleurs pour en extraire le maximum de parfum.
Versez progressivement la crème sur le mélange oeuf-cassonade en remuant.
Répartissez les litchis au fond de ramequins ou de tasses. Versez la crème dessus.
Placez les ramequins dans un grand plat allant au four avec un fond d'eau pour les cuire au bain-marie 55 minutes environ.

jeudi 25 janvier 2007

Sirop de Liège

Un jour, j'ai failli aller à Liège pour voir une expo des dessins de Bilal. Seulement, ce jour-là, il s'est mis à tomber des tonnes de neige et j'ai choisi de rebrousser chemin après avoir vu d'un peu trop près l'arrière-train puis le pare-choc avant de la BMW qui initialement roulait à ma gauche. J'étais bien triste de louper l'expo, mais la sécurité avant tout. En plus, prévoyante comme je suis, j'avais décidé d'y aller le dernier jour parce qu'il y aurait certainement 10 fois plus de monde : tous ceux qui avaient adoré l'expo et voulaient la revoir et tous les désorganisés dans mon genre qui se réveillaient la veille du dernier jour. Tant pis pour moi ! :^(
Depuis, je me console en relisant les BD de Bilal et en mangeant du sirop de Liège. C'est bien pratique d'avoir des représentants de la famille chez les belges, quand ils "descendent", ils rapportent plein de bonnes choses !




Mais au fait, peut-être n'avez-vous jamais goûté le sirop de Liège ?
Vous vous doutez qu'avec un nom pareil, il s'agit de quelque chose de sucré.
En fait, ce fameux sirop est bien plus épais que tous les autres sirops qu'on a l'habitude de voir. On obtient cette pâte bien brune en faisant cuire très longtemps le jus de cuisson de pommes et de poires. Parfois, on ajoute du jus de cuisson de betteraves ou de dattes. Une tartine de sirop de Liège, c'est divin, mais on peut aussi l'utiliser en cuisine avec les viandes ou le fromage de Herve (produit tout près de Liège).
Si vous passez par un supermarché belge ou allemand, vous le trouverez dans des petits pots cartonnés bleu et vert, c'est la marque la plus connue. Le succès (mérité) de la recette originale (qui daterait de 1937) a inspiré aux fabricants plein de nouvelles variantes : abricot, poire - framboise, pruneaux...
Si vous avez envie de faire du sirop de Liège maison, vous trouverez une recette ici. Moi, je vais me contenter de manger celui qu'on m'a offert !

La dernière utilisation que j'ai faite de mon petit sirop Liège artisanal était une petite sauce pour de beaux magrets de canard : après avoir cuit les magrets à la poêle (côté peau) et vidé la graisse, versez un trait de balsamique blanc pour déglacer les sucs et faites-y fondre une cuillère à soupe de sirop de Liège. Nappez vos magrets, salez, poivrez, vous m'en direz des nouvelles...

samedi 20 janvier 2007

Anniversaires...

Le hasard a voulu que je crée ce blog le jour de l'anniversaire de ma grand-mère Rose. Décidément, le 20 janvier est une très belle date.

Si ma mémé Rose souffle ses 95 bougies aujourd'hui, mon blog, lui, n'a que 2 petites années. Voilà maintenant deux ans que je vous raconte mes histoires, que je vous livre mes recettes (et parfois celles des autres), que je vous refile mes bonnes adresses, que vous m'envoyez des messages sympathiques (très souvent), des questions (souvent), des conseils (pas assez souvent) et des critiques (parfois)...
Il s'en est passé des choses en 2 ans...





En vrac et dans le désordre, faisons un petit bilan non exhaustif. Si on récapitule, 2 ans, c'est :
  • de nombreuses et belles rencontres (pour ne pas faire de jaloux et pour préserver l'anonymat de certains, je ne citerai personne !),
  • la confirmation d'amitiés blogguesques devenues amitiés tout court (même remarque que ci-dessus),
  • un petit livre avec une souris dessus,
  • l'aventure Aurillac où nous n'avons pas fait que donner des cours de cuisine,
  • la virée chocolatée chez Valrhona (dire qu'il y en a une autre qui se prépare...),
  • une après-midi en compagnie d'un jeune (beau et talentueux) chef breton un peu lyonnais (grâce à cette chère Mercotte),
  • ma quête continue d'infos et de techniques culinaires en tout genre, parce que j'aimerais bien savoir faire comme les pros
  • l'arrivée dans ma cuisine de multiples accessoires qui me serviront forcément un jour !
  • les secrets de cuisine de ma mamie Suzanne enfin percés ! (enfin, pas tous. Elle distille ses tuyaux au compte-gouttes pour faire durer le mystère plus longtemps !),
  • le remplissage constant de mes placards par divers ingrédients qui m'inspirent et qui finissent immanquablement dans mon assiette ou dans celles des autres et sur votre écran d'ordinateur,
  • l'augmentation constante du volume de ma bibliothèque culinaire ce qui me fait envisager sérieusement d'apprendre une méthode de lecture ultra-rapide,
  • l'absorption de plus en plus régulière de divers liquides alcoolisés (j'atteins presque le quart de verre de vin par mois : un record que je ne manquerai pas de battre en 2007 !),
  • la formation de la joyeuse troupe des Pralines et grattons (qui rassemble désormais des bloggueurs du monde entier puisque nous avons régulièrement des invité(e)s d'honneur venu(e)s d'ailleurs... Avis aux amateurs !)...

    Et l'aventure continue... En avant pour la troisième année !
    Pour l'heure, je file à l'anniversaire de Valérie et de son cher et tendre qui n'est autre que notre gratton préféré.
    Quand je vous disais que le 20 janvier était une belle date.
    Bises épicées à tous et merci de votre fidélité !
  • jeudi 18 janvier 2007

    Un p'tit gratin bien de chez nous

    Ah, le gratin de cardons de ma mamie... sacré souvenir !
    J'en ai mangé souvent sans jamais me douter que l'épluchage de ces bestioles laissait des traces ! Devinez qui c'est qui a voulu faire comme mamie et qui a eu les doigts tout noirs pendant les 4 derniers jours ?! Pas très présentable quand on est invitée chez une copine pour un rassemblement de gourmandes...



    Si au détour d'un jardin, vous croisez des grandes tiges côtelées avec des feuilles au bout, emballées de papier journal ou de sac poubelle, et bien sachez que, malgré les apparences, il se peut que vous soyez en présence d'un légume délicieux !
    Et à Lyon, on croise beaucoup de ces grandes tiges-là qui finissent la plupart du temps cuisinées à la moelle, en gratin ou au jus de viande.
    Si vous voulez en apprendre des vertes et des pas mûres sur nos amis, je vous conseille d'aller faire un tour chez JP, car la verdure ça le connaît.



    la version individuelle


    Gratin de cardons comme à Lyon
    Pour 4 - 5 personnes
    1 pied de cardon d'environ 1,2 kg
    le jus d'un demi citron
    1 petit cube de bouillon de poule
    20 cl de crème liquide
    50 g de gruyère
    sel
    poivre noir


    Préparez un grand récipient d'eau citronnée.
    Pelez les cardons comme vous pèleriez de la rhubarbe et coupez-les en petits tronçons. Au fur et à mesure, mettez les cardons épluchés dans l'eau citronnée pour évitez qu'il noircissent.
    Portez une grande cocotte remplie d'eau à ébullition. Ajoutez le bouillon de poule. Faites cuire les cardons 15 - 20 minutes. Egouttez bien.
    Répartissez les cardons dans un plat à gratin, salez, poivrez. Parsemez de gruyère râpé et versez la crème.
    Enfournez pour 30 minutes à four préchauffé à 200°C.

    lundi 15 janvier 2007

    Velouté controversé

    J'avoue qu'il m'arrive d'avoir des idées farfelues, mais quand je les trouve bonnes, je les défends ! C'est le cas notamment de mon velouté de réveillon improvisé. En effet, ce petit potage n'a pas recueilli tous les suffrages auprès de ceux à qui j'en ai parlé avec pourtant tant d'enthousiasme... De toute façon, le seul et l'unique qui a eu le droit d'y goûter, j'ai nommé mon cher papa, a adoré. Et ça, ça cloue le bec à toutes les critiques. Non mais !

    Ah, une dernière chose... dans mon cas, ça aurait pu (ou dû ?!) s'appeler Tête de mule, mais la rubrique s'intitule Tête de blog... Si vous en avez envie, en plus de lire les blogs, vous pouvez lire des interviews de bloggueurs gourmands, dont la mienne, sur le site de cocooking.




    Velouté de topinambours à la vanille et au foie gras
    Entrée pour 5 - 6 personnes (ou pour 1 - 2 personnes qui en mangeront 2,5 à 6 fois ! ouh, ça se complique !)

    500 à 550 g de topinambours épluchés
    40 cl de lait
    15 cl d'eau
    1/2 gousse de vanille
    50 g de foie gras cuit
    poivre long
    fleur de sel

    Versez le lait, l'eau, les topinambours et la gousse de vanille grattée dans une cocotte.
    Portez le tout à ébullition et comptez 20 minutes de cuisson à couvert.
    Coupez le foie gras en petits morceaux.
    Vous pouvez l'ajouter au velouté avant de mixer ou bien l'ajouter au velouté mixé ou encore disposer les dés de foie gras au fond de petits bols et verser le velouté dessus.
    Après avoir mixé, assaisonnez à votre goût avec de la fleur de sel et du poivre long.
    Accompagner d'un vin blanc sec.

    jeudi 11 janvier 2007

    Rame, rame, rameur, ramez...

    Me voici de retour de mon séjour dans le sud. Là-bas, j'avais les mains dans les olives et ici, j'ai les pieds dans l'eau... Voilà 3 jours que j'écope ma cave qui a été inondée en mon absence.
    Et quand on écope seule dans une cave sombre, on n'a rien d'autre à faire que parler, chanter ou siffler pour se tenir compagnie. Comme je ne sais pas siffler et que je ne suis pas de nature bavarde, je chante. Et comme l'eau que j'ai écopée toute l'après-midi n'avait rien à envier aux eaux usées qui arrivent à la station d'épuration, autant dire que fredonner " le beau Danube bleu " , ça aurait fait mauvais esprit... quoi que...
    J'aurais pu entonner gaiement un " Maman les p'tits bateaux " remasterisé, mais j'avais oublié les paroles. Alors le refrain " Rame, rame, rameur, ramez " m'a semblé mieux adapté. Surtout que je suis pas encore sortie de cette galère. Devinez le programme pour demain matin ??? écoper ! et demain après-midi ? écoper aussi ! bravo ! et puis ensuite, on va ramasser tout ce qui était entreposé au sous-sol et qui a pris l'eau. Beurk !

    Mais essayons d'oublier ce petit imprévu fâcheux. L'eau, j'en ai par-dessus la tête, alors j'ai troqué mon équipement de plongée (en apnée) contre un pull bien douillet, une tasse de thé et un petit cake amande-châtaigne. Et j'en profite pour revenir à mon clavier quelques minutes.
    Maintenant que je suis bien au sec, je vous donnerais bien une petite recette depuis le temps. Elle commence à dater un peu puisque c'est un des plats que j'ai servis à mon invité presque surprise du réveillon qui m'a prévenue le 23 décembre à 19 h pour le lendemain soir, sachant qu'il était hors de question que je mette le nez dans un quelconque magasin le 24 , que je serais absente de 11h à 17h et qu'ensuite je recevrais une copine bloggueuse pour le thé. (Si tu voulais tester la réactivité de ta gourmande de fille, c'était bien vu papa ! Maintenant, tu sais que tu peux débarquer chez moi n'importe quand, je suis toujours parée pour un repas de réveillon ! Et toc ! )




    Tatin d'endive au magret de canard, sauce à l'orange
    Pour 2 personnes
    2 petits fonds de pâte feuilletée (découpés à l'aide d'un verre ou d'un cercle de 8 cm de diamètre environ)
    2 endives
    40 g de magret de canard séché
    1 orange
    2 c. à c. de miel
    1 étoile de badiane
    1 pointe de couteau de piment d'Espelette
    15 g de beurre demi-sel
    6 c. à s. de vin blanc doux naturel (j'avais encore un fond de Maury sous la main)
    sucre, sel


    Préchauffez le four à 180°C (chaleur tournante).
    Enlevez le coeur des endives et faites-les blanchir 2-3 minutes dans l'eau bouillante avec 1/2 c. à c. de sel et 1 c. à s. de sucre. Egouttez bien puis émincez les endives.
    Garnissez la plaque du four de papier sulfurisé. Déposez les fonds de pâte dessus. Piquez-en la surface. Recouvrez-les de papier sulfurisé et déposez quelque chose dessus pour faire un léger poids (petits moules à tartelettes, tapis silicone...).
    Enfournez pour 15 minutes environ. Puis vous retirerez le poids pour que la pâte feuilletée lève et dore quelques minutes.
    Faites cuire les endives 5 minutes à couvert avec le jus d'orange, la badiane, 1 c. à c. de miel et 1 pincée de sel.
    Recueillez 3 c. à s. du jus de cuisson et l'étoile de badiane dans une petite casserole. Ajoutez-y le vin blanc, le beurre demi-sel et 1 c. à c. de miel. Faites réduire jusqu'à obtenir une sauce nappante.
    Détaillez le magret de canard en petits morceaux, saupoudrez-le de piment d'Espelette et mélangez pour bien répartir le piment. Réservez quelques morceaux pour la déco.
    Pour le dressage, déposez un fond de pâte sur une assiette, une couche de magret, et recouvrez d'endives. Vous pouvez vous aider d'un cercle (au même diamètre que les fonds de pâte). Nappez de sauce et parsemez de magret. Servez aussitôt.

    jeudi 4 janvier 2007

    Les sablés verts

    On continue sur la lancée des friandises de Noël qui se gardent facilement jusqu'au nouvel an, enfin, quand je dis "facilement", ça dépend du degré de gourmandise de ceux qui les ont sous les yeux... Tout à droite de la boîte magique, vous voyez les sablés verts ? c'est un détournement de la recette des sablés viennois au cacao donnée dans le Larousse du chocolat.




    Mini - sablés au matcha
    Pour un certain nombre de pièces (je n'ai pas compté, mais il y en avait au moins 40 - 45)
    50 g de beurre demi-sel
    75 g de beurre doux
    130 g de farine
    1 blanc d'oeuf
    50 g de sucre glace
    5 g de thé matcha


    Sortez les beurres à l'avance pour qu'ils ramollissent.
    Préchauffez le four à 180°C.
    Fouettez les beurres avec le sucre et le matcha.
    Battez le blanc en neige. Ajoutez-le au mélange vert en fouettant.
    Ajoutez la farine peu à peu. Remuez pour obtenir un mélange homogène sans trop travailler la pâte.
    Mettez la pâte dans une poche à douille (à défaut, un sac congélation auquel vous couperez un angle fera très bien l'affaire).
    Vous pouvez utiliser une douille cannelée pour faire plus joli. J'ai pris une douille lisse de 7 mm de diamètre.
    Sur une plaque à pâtisserie garnie de papier sulfurisé, façonnez les sablés de la forme que vous souhaitez en laissant environ 2 cm entre chaque sablé.
    Mes mini - sablés en forme de W ont cuit 7 minutes.
    Laissez les sablés refroidir sur une grille. Stockez-les dans une boîte hermétique pour qu'ils restent bien croustillants.

    Avec cette même base de pâte, vous pouvez faire des sablés au cacao (en remplaçant le thé par quelques c. à s. de cacao non sucré) et avec les 2 pâtes, vous pouvez faire des zigouigouis cacao - matcha, comme ceux que vous voyez au premier plan de la boîte magique !

    lundi 1 janvier 2007

    Du massepain plein les mains

    Epuisé mon stock de massepain allemand ! Terminé, y en a plus. Fallait bien que ça arrive un jour, à force de faire des stollens à la pelle. J'ai bien cru que je courais à la catastrophe en imaginant une seconde ma vie sans massepain réduite à me rabattre sur la pâte d'amande et encore quand elle est bonne... Le drame, quoi ! Mais heureusement, le magazine Saveurs de décembre - janvier est venu à mon secours. J'y ai trouvé la recette du massepain de base (je la donne, notamment pour Sigrid avec qui on a parlé massepain en coulisses ces derniers temps : 200 g de sucre glace, 200 g de poudre d'amande, 1 blanc d'oeuf, quelques c. à s. d'eau de rose ou d'eau de fleur d'oranger ou d'un alcool de votre choix) et elle se rapproche de très près de mes tant regrettés massepains allemands. OUF ! je suis sauvée !

    La recette de base en main, j'ai vite décidé de tenter des variantes plus... épicées. Et hop, en 2 temps 3 mouvements, j'avais encore une batterie de petites friandises de Noël prêtes à être mises sous le sapin.

    Avant de passer aux recettes, je vous présente à tous mes meilleurs voeux puisque vous passez par-là en ce début d'année 2007 !
    Que votre année soit gourmande, épicée, heureuse, pleine de surprises et de fantaisie !



    Là, dans le haut de la boîte, juste au-dessus des coeurs en pain d'épices croquants, vous voyez les petites boules de massepain ?


    Massepains pomme-cannelle
    Pour environ 30 pièces
    200 g de sucre glace
    200 g de poudre d'amande
    1 blanc d'oeuf
    3 c. à s. de sirop de pomme
    4 c. à c. de cannelle en poudre
    quelques amandes mondées torréfiées quelques minutes à sec à la poêle


    Mélangez tous les ingrédients pour obtenir une masse homogène (vous pouvez y aller avec les mains !). Formez une boule, emballez-la dans du papier aluminium et réservez au frais une nuit.
    Le lendemain, formez des petites boules. Aplatissez-les en enfonçant légèrement une amande mondée dessus.
    Conservez au frais dans une boîte hermétique.

    Massepains noisette - châtaigne - tonka
    150 g de poudre d'amande
    50 g de poudre de noisette + quelques c. à s.
    1 blanc d'oeuf
    3 c. à s. de sirop de châtaigne
    1 fève de tonka râpée

    De la même manière, mélangez tous les ingrédients pour obtenir une masse homogène (vous pouvez y aller avec les mains !). Formez une boule, emballez-la dans du papier aluminium et réservez au frais une nuit.
    Le lendemain, formez des petites boules. Roulez-les dans quelques c. à s. de poudre de noisette.
    Conservez au frais dans une boîte hermétique.